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 Interview de Mestre João Grande

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Marreco
Cyber Coq
Marreco


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MessageSujet: Interview de Mestre João Grande   Interview de Mestre João Grande EmptyJeu 14 Avr à 14:48

Interview de Mestre João Grande
Faite par le Professor Marquinho 03/01/2005, traduite par Marreco.

Mestre, quel est votre nom ?
-João Oliveira dos Santos
Mestre, où et quand êtes-vous né ?
-Je suis né le 15 janvier 1933, à Itagi à l’intérieur de Bahia
Quand avez-vous connu la capoeira ?
-J’avais 10 ans à Itagi, j’étais assis en face d’une baraque quand je vis deux gamins en train de faire une corta carpim. Alors j’ai demandé à l’homme qui était assis à côté de moi : « Savez-vous ce qu’ils sont en train de faire ? » Et il me répondit que c’était la « Danse du noir Nago ». J’ai trouvé çà très joli et ce fut ce mouvement « corta carpim » qui me porta vers la capoeira.
Quand avez-vous commencé à pratiquer la capoeira ?
-Quand je suis parti d’Itagi et que je suis allé à Salvador travailler, j’avais 20 ans. Alors que j’arrivai dans le centre de Salvador je vis au loin une foule et des bâtons qui pointaient vers le ciel, en m’approchant je vis 2 garçons en train de jouer qui réalisaient la corta carpim et je demandai à João Pequeno qu’est-ce que c’était ? Il me dit que c’était de la capoeira et je lui demandai aussitôt où je pourrais apprendre et il m’amena voir Mestre Pastinha. Dans cette roda étaient présents Mestre Cobrinha Verde et Mestre Juvento et aussi d’autres Mestres.
Alors vous avez appris la capoeira angola avec Mestre Pastinha ?
-Oui Mestre Pastinha fut mon Maître, mon père et mon grand-père de capoeira, je lui dois tout ce que j’ai appris ; mais Mestre Cobrinha Verde me transmit beaucoup de connaissances quand j’allais chez lui et Mestre Waldemar aussi me transmis beaucoup de choses orales (avec des mots). Je remercie aussi beaucoup ces deux Mestres.
Quand avez-vous commencé à jouer dans les fêtes de rues de Salvador ?
-C’était un 1er janvier, après m’être entraîner un an à l’académie et n’ayant joué que là, j’en suis alors sorti et j’ai participé à cette première roda de rue qui était une roda en hommage au Bom Jesus dos Navegantes. Qui existe encore aujourd’hui à Salvador.
Que pensez-vous de la capoeira angola en Europe et hors du Brésil ?
-Très bonne ! Les personnes ici sont intéressées par la capoeira, elles sont organisées et étudient la capoeira et ses origines. Parfois j’ai l’impression qu’il existe plus d’organisation ici qu’au Brésil. Avec des exceptions bien sûr ! Il existe des personnes et des Mestres qui travaillent aussi très bien avec la capoeira au Brésil et il existe aussi des personnes et des Mestres qui travaillent mal avec la capoeira hors du Brésil. Et comme dans le royaume des aveugles le borgne est roi… Les personnes acceptent et trouvent même que c’est du bon travail.
Et la femme dans la capoeira, comment la voyez-vous ?
-C’est très positif et très bon, car avant on ne voyait pas de femme dans la capoeira et aujourd’hui il y en a beaucoup plus que d’hommes, hors du Brésil tout du moins. Maintenant au Brésil aussi les femmes pratiquent plus. Que la femme donne de la force à la capoeira est très important. Comme l’a déjà dit Mestre Pastinha « la capoeira est pour les hommes, les enfants et les femmes et celui qui n’apprend pas est celui qui ne veut pas ».
Depuis combien de temps êtes-vous hors du Brésil ?
-Je n’étais pas très bien là-bas, au Brésil j’étais le mulâtre et ici c’est comme avoir vécu comme une renaissance.
Votre groupe Capoeira Angola Center est-il déjà présent en de nombreuses parties du monde ?
-Oui ! Au Japon, en Italie, en Serbie, en Allemagne, en Suède et dans d’autres villes des USA Colorado, Worshiton.
Avez-vous un message ?
-Je suis un fruit mûr
Qui tombe lentement du pied
Semence qui cherche la terre ferme
Dans une large chute
Pour redevenir fruit.
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