Les mestres montrent le chemin...

mestrinho a écrit:

En plus Claudio sera là le week-end prochain.

Genre le weekend en 8 ?? il vient au cours ?? si oui je me démerderai pr venir alors !

oui c'est prevu pour le vendredi soir. et du rab le lendemain pour les avancés...j'en dirais pas plus...lol

Le we du 17-18 quoi... heureusement qu'il y a du rab pour les avancés le samedi car je ne pourrais pas être là le vendredi normalement (mais bon, on ne sait jamais, avec du bol le repas sera annulé )

hs

Ah Bin c cool ça ^^

J'y serais
En esperant kil ya po de soirée samedi car j'ai un aniv !
Dc fodrait etre présent Vendredi Soir et le Samedi ds l'aprem, si j'ai bien compris ?!

J'aurai pô moyen d'y etre. Je dois etre maudit pour les dates...

retour au sujet les poulets...désolé manga...

No pbm, suis pas modérateur... ma c'est vrai qu'on s'égarait du sujet

Bon, je vais tacher d'apporter ma toute petite pierre à ce sujet passionnant.

Moi, il y a encore 1 an et demi, je ne savais rien de la capoeira, si ce n'est que ça existait.
je ne sais pas trop d'ailleurs quelle idée je m'en faisais,je voyais ça comme un sport de combat ou on ne se touchait pas.

J'ai découvert tout cela un peu par hasard, et je dois dire que la partie musique, chant, roda, au début m'a drôlement intimidée...
Mais bon, la curiosité a primé, et c'est comme ça que je me suis retrouvée dans les cours de l'élève gradué Passarinho do norte de l'académie Sul da Bahia : les cours de Boulogne sur Mer, pas de région parisienne.

De part cette localisation géographique, on ne peut pas dire que l'on ait eu beaucoup d'occasions de voir des gens de tous les horizons, mais ce qui m'a frappée, c'est la passion que peut déclencher la capoeira, et les efforts que l'on peut être prêt à faire pour progresser.

Passarinho est un prof exigeant, mais vraiment habité par son travail : c'est ce qui donne envie de se dépasser.
A côté de cela, il a un jeu vraiment spectaculaire, acrobatique tout en restant très technique, il sait ouvrir et fermer le jeu...

Ce qui était chouette également, c'est qu'on a pu aborder un peu la capoeira angola, le maculélé, l'histoire de la capoeira...

Bien sur, le temps fort pour moi a été le baptème, qui a eu lieu à Paris, où il y avait beaucoup de monde : le mestre Railson, l'instructeur Zeca, et les instructeurs Som et Pedro (qui enseignent en Italie).
Il y a eu également des membres de Gerais, le contre mestre Tuché et le professeur stagiaire Alex....
Pour moi, ce fut un véritable choc de voir de la capoeira de ce niveau.
Mais finalement, le personnage qui m'a le plus marqué, c'est un gradé qui s'appelle Kiriku, parce que son style est réellement félin, magnifique à voir.

Ce fut également l'occasion de voir une élève, Boneca, passer sa 4eme graduation, et ça aussi c'est encourageant.

Bref, tous ces événements font que malgré un déménagement, j'ai voulu vraiment continuer la capoeira, et j'avoue que j'ai déja découvert quelquechose de super avec vous, c'est que la capoeira, ça peut aussi s'apprendre dans une très bonne ambiance!

Je crois aussi que d'autres l'ont déja dit, mais je pense que c'est important de le répéter : il n'y a pas une capoeira, mais des capoeiras, et commencer à la découvrir, c'est un peu une "quète" vers la capoeira idéale pour soi.

bon je viens de perdre 1 page je suis dégouté bon bah en résumant : muito obrigado Alex et Manga & Marreco & Girafa sans qui je ferai surement encore du foot aujourd'hui...

de rien mon ami!

si si j'insiste !!!!mon ami !!

C'est un chouette sujet

moi j'ai jamais eu la chance d'avoir ce genre de révélations, à une exception près.
Abadá étant un groupe fermé, il n'y a pas de mestres d'ailleurs qui sont venus, hormis les mestres da velha guarda... mais ça reste au Brésil.

J'ai eu la chance de commencer avec un excellent professeur, Braz, qui est l'un des seuls en Europe à donner priorité à l'aspect social de la capoeira, ainsi qu'à la pédagogie d'enseignement.
Il a commencé à travailler dans les quartiers défavorisés de Bruxelles, en donnant une activité aux jeunes qui traînent dans la rue. J'ai fait partie de ce projet, et je n'ai jamais dû payer de cours de ma vie sauf quand j'ai été visité d'autres académies.

Les autres professeurs m'ont d'ailleurs souvent déçu par rapport à ça. Ils n'ont que la capoeira comme gagne-pain, c'est vrai, mais ils voient souvent les "gringos" comme une source de revenus, alors que Mestre Camisa les envoie en Occident dans le but de faire du social, ce qui est (en théorie) l'objectif prioritaire d'Abadá.

C'est pourquoi j'ai toujours adoré mon prof, ses élèves sont tous fiers, même si nos cours sont rares.


Sinon, on m'avait beaucoup parlé de Mestre CAMISA! Camisa par ci, Camisa par là. Pour moi, Abadá se résumait à des businessmen, à l'exception de mon prof, et Camisa n'échappait pas à cette règle.
Pourtant, la première fois que je l'ai vu... J'ai eu le coup de foudre. Il dégage une aura extraordinaire! Il est simple, il est adorable, il est CAPTIVANT. Tous ces cours sont des laboratoires, il est constamment en train d'essayer de nouveaux trucs, et tous ceux qui l'écoutent ont l'air abrutis. Chaque petit mouvement qu'il montre nous apparaît comme une révélation... Et quand il part, on sort d'un rêve, et on s'entraîne pendant des mois avec la motivation qu'il nous a laissé. Un truc de fou! lol

On voit qu'il adore ce qu'il fait, et j'ai compris d'où mon prof tirait sa mentalité (il est élève de Camisa).

Après ça, en multipliant les rencontres (surtout aux Jeux Européens), j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup d'autres Mestres, mestrandos et Professeurs (Cobra, Tucano Preto, Dodô, Piolho...) qui partageaient ma vision.
Je ne généralise plus, les hommes sont partout les mêmes avec leurs différences, que ce soit dans la vraie vie ou dans la capoeira.

J'aime bcp ta derniere phrase espinho.
Sinon, c'est vrai que dans ton groupe, c'est peut etre difficile de rencontrer d'autres capoeiristes, d'autres styles, mais on en tire avantages & inconvénients, mestre camisa est loin d'etre idiot là dessus je pense. Je dirais que l'exclusivité, ou la localisation font que parfois c'est difficile de rencontrer des mestres ou capoeiristes d'un certain niveau : exemple en bretagne, la capoeira ne se développe que très peu, et bcp de ceux présents font ici du business. C'est donc aux personnes d'aller vers la capoeira et ne pas attendre qu'elle vienne a eux, meme si parfois c'est dur !!! (finance, maladie quand tu nous tiens).
En gros c'est a chacun de se bouger & faire son expérience, découvrir les divers aspects de la capoeira pour voir ce qui nous plait le plus

j'adhère totalement avec manga il faut bouger au maimum et observer la capoeira dans tous ces états et sous toutes ses formes et accepter que certains la pratique sous une forme qui peut ne pas nous correspondre, mais la tolérance est le meilleur moyen pour que la capoeira joue pleinement son rôle éducatif et social dans toutes les asso et groupes et académies que l'on rencontre, chacun peut et doit véhiculer cet esprit dans sa propre pratique.
je me suis emporté... non mais en vrai je pense que chaque capoeiriste doit porter en lui et avoir une attitude dans et hors de la roda qui favorise la communication et la tolérance.
sinon en direct pour manga, je pense remonter bientôt avant le 1er mai, si t'es dispo (et qu'il ya une roda pas trop loin..)